Edith Dufaux poursuit son cheminent autobiographique à partir d’un petit théâtre de sable qu’elle sculpte, en laissant apparaître échelle ou jeu de marelle. Elle photographie ensuite, avant de réaliser un monotype, à l’envers donc, qu’elle va recouvrir de peinture et de pastel à l’huile. La pâte épaisse et fragmentée se présente comme un bas-relief.
Les hasards de l’impression servent un schéma narratif qu’ Édith Dufaux s’est assignée au départ et que la prise de vue lui dicte.
L’œuvre devient un espace que son corps habite et marque de son empreinte. « J’ai la sensation de découvrir ce que j’ai moi-même enfoui, comme des fouilles archéologiques. »
« La narration spatiale et temporelle est portée par des échelles, des empreintes ou des ombres. Une terre disloquée, morcelée, fragmentée par ces empreintes est une perception possible d’un corps qui peine à se rassembler. L’échelle répare, rassemble. »
Le sable « cassé » renvoie aussi à un paysage de guerre dans lequel ne subsiste que les échelles « révélatrices des structures internes de constructions chimériques, essentielles, ou fondamentales »
Du mardi 10 mai 2022 au samedi 28 mai 2022 :
mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi
de 11h00 à 19h00
Gratuit
Accès libre
0142742052
Personnes à mobilité réduite : accessible
Mal voyant : accessible
Mal entendant : accessible
Galerie Alain Margaron
5 rue du perche, 75003 Paris
Mer. 11 mai 2022 à 13:15:00